26 mar. 2024Lata Gouveia
Avec son précédent album, Stay the Same, sorti en janvier 2022, Lata Gouveia avait tenu à donner un aspect live à son album studio. Avec son nouvel album, Before the Carnaval, dont la release party se tiendra ce 27 mars au Kasemattentheater, il fait l’inverse et donne un aspect studio à un album enregistré en live le 20 janvier dernier à Opderschmelz. Un album de 10 titres, dont 9 sont des originaux – plus une reprise, Crystal, de Tom Skinner – et 8 des inédits. Un album acoustique, autobiographique et intimiste que nous présente Lata Gouveia.
Un peu plus de deux ans après le précédent album, vous voici de retour avec un nouvel album. Pouvez-vous nous présenter ce Before the Carnaval ?
Lata Gouveia : Before the Carnaval est un album différent de tout ce que j’ai fait jusqu’à maintenant. Ce n’est pas un album rock, avec des guitares électriques à gogo, mais un album plus acoustique. Bon… certains me connaissent déjà en « version acoustique », mais cet acoustique-là, signifie : « moi en solo ou en duo », autrement dit une version un peu plus maigre de ce que je fais habituellement avec le Lata Gouveia band. Cette fois-ci, ce n’est pas ça du tout, cet acoustique-ci est très bien rempli, avec plein d’éléments et une sonorité très riche. Il y a donc 9 titres originaux, dont 8 inédits qui n’ont donc jamais été enregistrés avant; des titres qui, à mon sens, ne fonctionneraient pas avec un groupe de rock. Certains de ces titres sont dans le tiroir depuis des années, mais je n’ai jamais eu, avant, l’occasion de les sortir.
Pourquoi donc ?
Ce sont des chansons qui ont besoin de nuances, de textes qu’il faut parfois susurrer et qui ne sont donc pas prévues pour de grands concerts en plein air, qui sont souvent des batailles de décibels. Pour le concert de mes 30 ans de scène, en janvier à Opderschmelz, j’ai monté une équipe différente à d’habitude avec Sebastien Flach à la contrebasse, Laurent Pierre, au saxophone et aux flûtes, Nadja Prange aux claviers et Sven Sauber à la lap steel guitar qui ont rejoint les habituels Paul Porcelli à la guitare électrique et Jeff Herr à la batterie. J’ai aussi fait appel à Kader Fahem en guest qui a bien coloré certains morceaux avec sa guitare classique. L’ensemble donne des sonorités variées, avec un côté jazzy, un côté flamenco ou encore la country music. Ça donne un mélange ethnique intéressant entre cette country à l’ancienne et mes racines portugaises ; avec tout de même des ambiances pop-rock qui me permettent de ne pas non plus perdre mon identité musicale.
« Un bon compromis entre l’énergie du live et la propreté du studio »
L’album est donc enregistré lors d’un concert, mais vous précisez que ce n’est pas un album live. Qu’est-ce que ça veut dire ?
L’album a été enregistré dans les conditions du live, le 20 janvier dernier à Opderschmelz, mais on a fait deux mix. On a un enregistrement vidéo du concert où on entendra le concert, les spectateurs qui applaudissent à la fin de morceaux, l’ambiance de la salle, etc. Et puis un album pour lequel je voulais faire quelque chose de plus clean. Je suis très content des arrangements proposés pendant le concert; je ne voulais donc pas retourner en studio pour refaire la même chose. Du coup, comme le concert a été enregistré en multipistes, on a pris les différentes sources des instruments et de la voix et remixé le tout, sans les applaudissements, comme si c’était un album studio. C’est un bon compromis, je trouve, entre l’énergie du live et la propreté du studio.
Vous disiez que certains morceaux ont plusieurs années, mais de quoi parlent-ils ?
Ce sont surtout des chansons autobiographiques, très personnelles, un peu nostalgiques aussi. Ce sont des chansons qui parlent de moi, de ma vie, de mes choix, de mes années dans l’Oklahoma, de mes ruptures amoureuses, etc. Certaines maquettes étaient dans de vieux disques durs ; je les avais oubliées, mais en les réécoutants, je les ai trouvées vraiment bien. Ça m’a permis, pour le concert à Opderschmelz et donc aussi pour l’album qui va sortir, d’avoir une setlist non seulement originale mais qui, en plus, couvre un peu mes 30 ans de musique.
Qui dit album différent et chansons différentes, dit aussi release différente ; elle est prévue, mercredi prochain, non pas dans une salle de concert, mais dans un théâtre. Pourquoi ce choix ?
Premièrement parce que j’adore le Kasemattentheater – j’y ai d’ailleurs tourné le clip de Radio Nights il y a 10 ans –, deuxièmement parce que ça permet de faire une prestation encore plus intimiste de ces morceaux ; Enfin, parce que c’est une salle pour laquelle nous allons faire nous même le mix avec le volume des amplis, c’est un peu comme si les spectateurs étaient parmi nous, qu’ils faisaient partie du band. Je trouve ça très excitant.
Before the Carnaval de Lata Gouveia.
Release party : mercredi 27 mars au Kasemattentheater.
Première partie : Fred Barreto
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