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L’exposition met en lumière les traces disparues de 4 000 travailleurs forcés amenés au Luxembourg pendant la Seconde Guerre mondiale depuis les territoires soviétiques occupés par les nazis. La moitié d’entre eux venaient d’Ukraine, un tiers de Russie et un cinquième de Biélorussie. Une grande partie étaient des jeunes femmes, des adolescents et des enfants. Leur vie quotidienne dans les baraquements ainsi que leurs conditions de travail dans les aciéries, les mines, l’agriculture et les foyers privés ont été reconstituées dans le cadre d’un projet de recherche de l’Université du Luxembourg et publiées dans un ouvrage d’Inna Ganschow, « Nobody cried, there were no tears left ». (en allemand), Luxembourg, 2025.
.À travers des cartes des nombreux camps présents au Luxembourg, des objets conservés et les récits personnels de travailleurs forcés, les visiteurs découvrent le destin des Ukrainiens, des Russes et des Biélorusses sous l’occupation allemande, ainsi que l’impact de ces expériences sur leur vie ultérieure, tant après la libération du Luxembourg qu’à leur retour dans leur pays d’origine.
L’exposition est commissariée par Joëlla van Donkersgoed.
Centre de Documentation sur les Migrations Humaines
rue de la Gare Dudelange - Usines -
L-3481 DUDELANGE
Luxembourg